Qu’est-ce que le col de l’utérus ?

Le col de l’utérus est le point de communication entre l’utérus et le vagin. Il comprend deux parties :

  • une partie haute, appelée endocol ou canal endocervical, située du côté du corps de l’utérus ;
  • une partie basse, appelée exocol. Situé du côté du vagin, l’exocol est visible à l’œil nu lors de l’examen gynécologique.

 

Comment se développe un cancer du col de l’utérus ?

La quasi-totalité des cancers du col de l’utérus sont des carcinomes, c’est-à-dire des tumeurs qui se développent à partir de l’épithélium, qui recouvre la surface interne du col de l’utérus.

Dans la très grande majorité des cas, le cancer du col de l’utérus est dû à une famille de virus qui se transmettent par voie sexuelle : les papillomavirus humains ou HPV. L’infection par ce virus est fréquente puisqu’elle touche 9 personnes sur 10. Elle est, le plus souvent, sans conséquence, car elle disparaît spontanément.

Il arrive que le HPV persiste pendant plusieurs années au niveau du col de l’utérus. Il peut alors provoquer des lésions dites précancéreuses, qui se traduisent par des modifications des cellules de l’épithélium. Elles peuvent évoluer de différentes manières : disparaître spontanément, persister ou évoluer vers un cancer. Le passage d’une lésion précancéreuse au cancer s’opère lorsque les cellules transformées ont totalement envahi l’épaisseur de l’épithélium, limité par une structure que l’on appelle membrane basale.

Si ces cellules n’ont pas franchi la membrane basale, on parle de cancer in situ.

En revanche, si les cellules transformées ont franchi la membrane basale, la tumeur s’étend plus profondément dans la muqueuse ; on parle alors de cancer invasif.

En savoir plus sur le développement d'un cancer du col de l'utérus

Quels peuvent être les signes d’un cancer du col de l’utérus ?

Un cancer du col de l’utérus peut être suspecté lorsqu’une anomalie est décelée lors d’un examen de dépistage sur prélèvement cervico-utérin.

À un stade plus avancé, il peut également être suspecté devant plusieurs signes non spécifiques :

  • saignements après les rapports sexuels et/ou dehors des périodes de règles ;
  • douleurs pendant les rapports sexuels ;
  • pertes nouvelles, abondantes, blanches ou plus colorées, parfois malodorantes ;
  • douleurs dans la zone pelvienne, gêne pour uriner, tension douloureuse avec une envie pressante et continuelle d’aller à la selle (ténesme) ;
  • douleurs lombaires.

Ces symptômes ne sont pas spécifiques d’un cancer du col de l’utérus et peuvent avoir d’autres causes. Il est important de les signaler à votre médecin afin qu’il en détermine l’origine.

Comment un cancer du col de l’utérus est-il diagnostiqué ?

Pour confirmer le diagnostic du cancer du col de l’utérus et évaluer son degré d’extension, une série d’examens doivent être pratiqués. C’est ce qu’on appelle le bilan diagnostique.

Seul un examen anatomopathologique de tissus prélevés lors d’une biopsie ou retirés par conisation permet de confirmer le diagnostic de cancer.

En savoir plus sur le diagnostic d'un cancer du col de l'utérus

Quels sont les traitements possibles d’un cancer du col de l’utérus ?

Votre traitement est adapté à votre cas personnel et aux caractéristiques de votre cancer. Il est discuté par des médecins de différentes spécialités lors d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).

Le médecin vous explique les caractéristiques de votre maladie. Il vous présente la proposition de traitements retenue, les bénéfices attendus et les effets indésirables possibles. C’est l’occasion pour vous d’en discuter avec lui et de donner votre avis sur la proposition qui vous est faite.

En savoir plus sur les traitements d'un cancer du col de l'utérus

Quel suivi pendant et après le traitement ?

Quel est le rôle des soins de support ?

Vos soins ne se limitent pas aux traitements spécifiques du cancer. Dans une approche globale, des soins et soutiens complémentaires peuvent être nécessaires pour gérer les conséquences de la maladie et de ses traitements : douleurs, fatigue, troubles hormonaux, impacts sur la sexualité, troubles nutritionnels (notamment perte d’appétit, nausées, vomissements) ou dénutrition, symptômes digestifs, troubles du transit, lymphœdème d’une ou des deux jambes, difficultés psychologiques ou sociales.

Ces soins, appelés soins de support, peuvent être proposés tout au long de votre parcours de soins et visent à maintenir votre qualité de vie.

Quel est l’objectif des soins palliatifs ?

Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou en phase terminale. Ils ont pour objectifs d’assurer à chaque personne les soins et l’attention nécessaires à son confort physique, son bien-être moral et psychologique, sa vie sociale et spirituelle.

En quoi consiste le suivi après traitement ?

Après les traitements initiaux, un suivi régulier est mis en place. L’équipe spécialisée ayant effectué le traitement joue un rôle essentiel dans votre suivi, en lien avec votre gynécologue et votre médecin traitant.

Créez votre propre site internet avec Webador